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Les réalisations en cours

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Marcoussis se transforme pour une qualité de vie et des services publics. Quelques réalisations en cours.

La sirène sur l’école

La Sirène sur l'école

Ce projet a émergé lors de la consultation avec les Marcoussissiens, dans le cadre de Marcoussis 2038. Très rapidement le souhait de créer un lieu de convivialité et de partage est apparu. Projet alors inscrit dans le programme de la municipalité.
L’ancienne école, derrière la mairie, propriété communale, sera ce lieu de partage, de convivialité, d’échanges, de dynamisme associatif et de rencontres intergénérationnelles au cœur de village.
Les travaux entrepris à l’intérieur des locaux, pour un montant de plus de 360 000 € sont financés pour partie par la commune et par la Région Ile-de-France dans le cadre de la rénovation des bâtiments préexistants. Toutes les cloisons existantes sont abattues afin de créer un seul espace pouvant accueillir un bar, une cuisine aménagée pour réaliser une petite restauration-snack très légère, les sanitaires refaits, les isolations (fenêtres, toiture) reprises pour créer un lieu adapté à un usage modulable. L’ouverture étant prévue au plus tard au printemps prochain.
Car l’activité « café » n’est pas la destination finale de ce lieu. L’objectif principal est la création d’un lieu de rencontre, de convivialité.
L’association « La sirène sur l’école », présidée par Jean-Charles Mascetti, entouré de membres bénévoles, porteuse de ce projet, souhaite organiser, animer des ateliers d’initiations au partage de compétences, des soirées thématiques, des concerts, des expositions, mettre à disposition ces locaux pour d’autres associations… « La sirène sur l’école » se veut être un lieu pluriel, ouvert à tous avec une seule volonté : créer du lien social. Un lien que l’association a commencé à tisser lors de rencontres amicales autour d’un verre, afin de se faire connaître.
Ce projet vous intéresse ? Vous avez du temps à donner, des compétences, envie de vous investir dans ce projet intergénérationnel, dynamique ?
N’hésitez pas à rejoindre l’association : fb@lasirenesurlecole

La restauration de l’église

Eglise sainte-Marie-Madeleine

L’église Sainte-Marie-Madeleine de Marcoussis a été construite en plusieurs phases entre le XIIe et le XIVe siècle essentiellement.
D’inspiration romane, son allure imposante n’a pas pris une ride. Néanmoins, un tel édifice nécessite un entretien important qui vise non seulement à le valoriser, mais aussi à promouvoir son histoire. L’église est inscrite aux monuments historiques depuis le 17 décembre 1965, c’est-à-dire qu’elle bénéficie d’une protection et d’une reconnaissance de sa valeur patrimoniale.
Ce statut nécessite un parcours nettement différent pour la mise en place de travaux. En effet, planifier des travaux sur un monument historique implique une démarche particulière. La procédure se fait auprès de la Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC) qui s’occupe alors de l’instruction des travaux et de l’attribution de subventions. De plus, le recours à un architecte du Patrimoine est essentiel et obligatoire car la sensibilité et la fragilité du patrimoine nécessitent une approche spécifique. Ici laa maîtrise d’œuvre est revenue à l’architecte du patrimoine Stéphane Berhault, de la société Aedifico.

À quoi servent les travaux ?

Les actions de revalorisation de l’église sont avant tout esthétiques et protectrices pour l’extérieur, la première phase des travaux (jusqu’en novembre 2022), ainsi que pour l’intérieur, la seconde phase des travaux (de novembre 2022 à avril 2023). Pour cette première période, des travaux de réfection de la couverture du chœur sont prévus, en même temps qu’une réfection des gouttières, en cuivre, mais encore des dauphins (l’extrémité inférieure d’un tuyau de descente) en fonte. Le clocher va également subir une réfection de sa couverture, en tuiles, et se verra coiffé d’un paratonnerre. Les éléments extérieurs de la nef vont être travaillés et les parements en pierre de taille nettoyés. De nombreux autres éléments de travaux sont également programmés comme la restauration des vitraux ou bien de la charpente.

Des sondages menés

Des études stratigraphiques* ont été menées par le bureau d’étude pour la Conservation des Monuments Historiques, spécialiste dans le diagnostic des pathologies du patrimoine bâti et monumental. Cette campagne de sondages stratigraphiques a permis de couvrir de nombreuses teintes et décors anciens. Son constat : « Certains sont présents à l’échelle de l’édifice, comme le décor de croix rouges sur médaillons bleus et fond ocre ; d’autres semblent associés à un espace de l’église, comme le décor brun uniquement repéré dans le transept et la nef ; et d’autres encore n’ont été identifiés que ponctuellement, sur un point de sondage. C’est le cas de la teinte verte observée dans le chœur, ainsi que du décor historié et du décor faux marbre tous deux découverts dans la nef. L’état de conservation de ces décors est variable. Là où ils sont mis au jour, ils sont pour la plupart globalement bien conservés, bien que fragiles. À une échelle plus large, cependant, les sondages ont montré que ces décors avaient été seulement partiellement conservés. En effet, certaines zones de l’église semblent avoir fait l’objet d’une reprise récente, comme la partie comprenant le Nord du transept et la chapelle Nord, ou dans la chapelle Sud. À l’inverse, certaines zones présentent une succession de plusieurs couches stratigraphiques : c’est le cas du chœur et du mur Nord de la nef. Dans ces zones, l’observation des parements en lumière rasante montre une grande hétérogénéité de surface. Les murs ont visiblement connu plusieurs campagnes de remise en teinte et, à chaque fois, la peinture a été appliquée directement sur la couche picturale précédente, recouvrant ainsi ses éventuelles lacunes. Les couches successives sont donc conservées sous forme de puzzles superposés, ce qui complique la lecture d’ensemble. Il est en effet difficile d’établir des liens entre les différentes strates identifiées dans la mesure où les stratigraphies diffèrent fortement d’une zone à une autre. Cette lecture difficile traduit de ce fait que les couches de décor ne sont pas complètement lisibles et bien conservées. Ainsi, pour des raisons techniques et de conservation, ces éléments ne seront pas forcément dans l’immédiat remis à jour. Ce qui fait la particularité de notre église Sainte-Marie-Madeleine, c’est aussi la présence, en son sein, de deux œuvres d’art : la Vierge à l’enfant en marbre blanc et la toile Jésus chez Marthe et Marie de Théodore Chassériau.
*Stratigraphique : procédé de recherche archéologique qui consiste à décaper le terrain par strates pour distinguer les différentes couches d’un site, déterminer leur succession et, donc, leur chronologie.

Au niveau de la circulation

Ces importants travaux impliquent quelques régulations de la circulation douce et motorisée. De ce fait, la portion de la rue Jean-Dubosq longeant le côté de l’église est fermée à la circulation, mais accessible aux piétons pendant la durée des travaux. Cependant, l’accès à la rue Pasteur est maintenu. L’accès au boulevard Nélaton et à la rue Alfred-Dubois depuis la rue Eugène-Moutard-Martin se fait par la place du Souvenir. Une signalisation de chantier précise les accès et les circulations pour l’ensemble des usagers.
Ces désagréments peuvent être gênants, néanmoins, ils restent passagers et surtout nécessaires pour la mise en place de tels travaux de préservation et de revalorisation de notre patrimoine.

Circulation église